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J'écris a fin de construire mes utopies,
ainsi j'ose exister sur les yeux de ma mémoire. Je suis comme une solitude
accompagné, le citoyen de la Lune, le militant des rêves, l'homme au-delà des
cendres.
Escribo
para construir mis utopías y trato de existir con los ojos de mi memoria.
Soy
como una soledad acompañada, ciudadano de la Luna, un militante de sueños: hombre más allá de sus cenizas !
mardi 3 janvier 2017
jeudi 14 janvier 2016
Sobre las alas / Sur les ailes....
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Sobre las alas…
El calor se instala sobre calles
cansadas y de pocas sorpresas. Entre pasos desnudos, como peregrino sin rostro,
ni sandalias, voy marcando mis huellas con los ecos de una voz casi sin voz...
Nada detiene el ritmo de las horas, los calendarios hacia el pasado.. y el ayer
sólo vuelve al rememorar ciertas sonrisas, el fresco aroma de unos labios
fugitivos o la rubia cerveza que nubla toda desesperación. Algunas gotas de
champagne vierten sus burbujas al sediento de alegrías. Me disfrazo con los
símbolos de una sociedad dirigente para acercarme al Elysée, un Lunes sin
apariencias de otros días de la semana... El Lunes parece ser otro comienzo.
Pero todo es como un espejismo ante sociedades plagadas de máscaras. Para que
todo sea posible hay que luchar por lo imposible... Y recuerdo mi niñez de
monedas obreras, de trabajo infantil para alquilar revistas, libros y ganar el
pan familiar, de la hermandad... del carbon compartido en invierno frente al
sonriente brasero. "Volverán las oscuras golondrinas..." declamaba el
poeta. Y mi imaginación volaba con esos versos de amor que me transportaban
hacia un universo de belleza, para mi desconocida a mis escasos años, de esa
época en Santiago de Chile. La fuente principal de mi "militancia por
nuestro derecho a soñar" tiene su raíz en esas vivencias... Y hoy lo
vuelvo a recordar al leer el artículo que te adjunto... Pienso en mis ansias
por leer, por aprender, por estudiar... y llegar a ser alguien, solidario, verídico...
y con un buen diploma "para ayudar a los demás". No, no me arrepiento
de tantos esfuerzos para avanzar, de trabajar e ir a estudiar en liceos
nocturnos... De seguir la senda por muchos caminada y tocar ciertas huellas
sabias, o del dolor, de alegrías y tristezas... Es el camino que nunca más
volveré a pisar... Pero sigo caminando, la palabra es un arma, el puente de
cada poema... Y en cada noche sin luz, escribo con los fósforos que alumbran mi
alma... Quizás los ojos de otros ojos lean estas líneas... que sólo tienen la
motivación de la esperanza. Porque nada está perdido, las golondrinas vuelven
al paso de las estaciones. Yo espero, con la elegante paciencia de un niño, el
suspiro de sus alas, para volar.
Sur les ailes….
La
chaleur s'installe sur les rues fatiguées et aux rares surprises. Parmi le pas
nus, tel un pèlerin sans visage, ni sandales, je vais, accordant mes traces aux
échos d'une voix presque sans voix... Rien n'arrête le rythme des heures, des
calendriers vers le passé... et seul l'hier retourne au souvenir de certains
sourires, au frais arôme de lèvres fugitives ou à la bière rousse qui nimbe
tout désespoir.
Des
gouttes de champagne versent leurs bulles à l'assoiffé de joies. Je me déguise
avec les attributs d'une importante société afin de pouvoir m'approcher de
l’Elysée, un Lundi sans les apparences des autres jours de la semaine, un Lundi
qui semble être un autre commencement. Mais tout est semblable à un mirage face
à des sociétés portant masques. Pour que tout devienne possible, il faut lutter
pour l'impossible... Et je me souviens de mon enfance ouvrière, de mon travail
d'alors pour emprunter des revues, des livres, et gagner le pain familial, de
la confrérie... du charbon partagé en hiver face au brasero souriant. "Reviendront les sombres hirondelles..."
déclamait le poète. Et mon imagination volait sur ces vers d'amour qui me transportait
dans un univers de beauté, inconnu de moi en ces jeunes années, de cette époque
à Santiago du Chili. La principale source de mon "militantisme pour notre droit à rêver" trouve ses
racines dans ces années vécues... Et aujourd'hui je me ressouviens de cet
article que je t'adresse... Je pense à mon désir ardent de lire, d'apprendre,
d'étudier ... et d'arriver à être quelqu'un de solidaire, d'authentique... et
avec un bon diplôme "pour aider les
autres". Non, je ne me repens pas de tant d'efforts pour avancer,
travailler et aller étudier dans des cours du soir... Suivre la pente comme
beaucoup en se promenant plein de certitudes et de savoirs, de douleurs, de
joies et de tristesses... C'est le chemin que jamais plus je ne voudrais
emprunter. Mais je continue à marcher, armé de la parole, armé de chaque
poème... Et en chaque nuit sans lumière, j'écris aux lueurs qui éclairent mon
âme... peut-être aux yeux des autres yeux qui lisent ces lignes... qui seuls
détiennent les motifs d'espérer.
Parce
que rien n'est perdu, les hirondelles reviennent au pas des saisons. Et moi
j'attends, avec l'élégante patience d'un enfant, que revienne le soupir de
leurs ailes afin de m'envoler avec elles.
*****************
Texto : Luis
Del Río Donoso
mercredi 25 mars 2015
Entre rêves
Entre
rêves…
En
cette nuit sans trêve, j'écris pour m'oublier.
Peut-être
que me pèsent les échos de mon vécu. Ô lune claire que, solitaire, j'embrassais
en imagination à l'époque où je découvrais la poésie de Gustavo Adolfo Becquer
!
Je
me rappelle ces traces gravées au rythme de mes premiers étonnements devant la
vie réelle. Je
profitais de la beauté de tout, mais atteindre les rêves me paraissait
tellement lointain que je ne cessais de les poursuivre en rêvant, si bien que
je ne perdais rien, au contraire, quelque chose en moi me confirmait que la
beauté existait et que, même hors d'atteinte, je pouvais en jouir, qu'elle
était gratuite et n'avait nul besoin de stimulant, parce que c'étaient mes
rêves qui transfiguraient la réalité.
Est-ce
cela, la poésie ? Cela est en partie vrai, mais toute vérité se transforme en
autre vérité, le mensonge se change en légende, ou en mythe, ou encore en rêve
nouveau. L'important réside dans la source de la parole. Si elle naît dans
l'âme, elle offre plus d'opportunités pour imaginer et redécouvrir la beauté. Et
tout mot qui passe par les sentiments est poésie. Jusqu'au silence qui provoque
les vertiges.
"J'aime
quand tu te tais", murmure le poète. Et c'est dans le silence que je te
rencontre, quand la nuit ne dort pas et converse avec mes draps. Où es-tu ?
Faut-il
absolument le savoir ? Tu es là où tu désires ou ne désires pas être. Mais tu
es, et mes pensées t'imaginent souriante, dialoguant avec les arbres, ou le
soleil, ou les versants qui chantent...
Je
cherche la trace de tes sourires. Et ton regard m'atteint, en cette nuit sans
trêve,
tandis
que j'écris pour m'oublier... et sentir que tu viens... et que tu couvres les
lieux froids d'un corps sur lequel j'écris avec le feu de mes souvenirs le nom
de ton existence.
Je
reviens à moi. Ferme les yeux pour te regarder. Et te retrouve en ce lieu de
toujours : là, où un ver luisant éclaire les pas de tes pas... Et rien n'est
plus beau que te sentir continuer à aller par ces chemins qui transforment les
rêves !
Entre
sueños…
En esta noche sin tregua
escribo para olvidarme.
Quizás me pesan los ecos
de mis vivencias. O la clara Luna en solitario
que besaba mi
imaginación en el tiempo que descubría a Gustavo Adolfo Becquer.
Recuerdo esas huellas
marcadas al ritmo de mis primeros asomos a la existencia real.
Todo lo bello lo
disfrutaba, pero me parecía tan lejano alcanzar los sueños
que no dudaba en seguir
soñando, total, no perdía nada, al contrario, algo en mi
me confirmaba que la
belleza existía y aunque inalcanzable, yo podía disfutarla,
era gratis, y no
necesitaba ningun aliciente, sólo mi sueño transformando realidades.
Es esto la poesía ? En
parte es una verdad, pero toda verdad se transforma con otra verdad, o mentira
convertida en leyenda, o mito, o nuevo sueño. Lo importante radica en la fuente
de la palabra. Si nace en el alma, tenemos más oportunidades para imaginar y
redescubrir la belleza. Y toda palabra que transita por los sentimientos, es
poesía. Hasta el silencio provoca vertigos.
"Me gustas cuando
callas", susurraba el poeta. Y es en el silencio cuando te encuentro,
cuando la noche no
duerme y conversa junto a mis sábanas... Dónde estás ?
Es necesario saberlo ?
Estás donde deseas o no deseas estar. Pero estás, y mis pensamientos te
imaginan sonriendo, conversando con los árboles, o el Sol, o las vertientes que
cantan...
Busco la huella de tus
sonrisas. Y tu mirada ma alcanza, en esta noche sin tregua,
cuando escribo para
olvidarme...y sentir que llegas... y arropas los lugares frios
de un cuerpo donde he
escrito con el fuego de mis recuerdos el nombre de tu existencia.
Vuelvo a mi. Cierro los
ojos para mirarte. Y te encuentro en el lugar de siempre: ahí, donde una luciérnaga
alumbra los pasos de tus pasos... Y no hay nada más hermoso que sentir que
sigues pasando por estos caminos que vivifican los sueños !
Buenas noches o buenos
días... desde las sombras hasta las luces, los tatuajes
de mi vida transforman
el arte de existir... la vida es un sueño !
Luis
Traduction de l'Espagnol:
Maryse Gévaudan
Traduction de l'Espagnol:
Maryse Gévaudan
vendredi 16 janvier 2015
Rappel / Llamada...
Nada justifica la muerte por expresar ideas a través del arte. Nos quedan sus huellas, y sobre sus cenizas: nuestra memoria viva, honesta, poética !
Rien ne justifie la mort pour avoir exprimé ses idées grâce à l'art. Ils nous restent leurs traces ; et sur leurs cendres : notre mémoire vivante, honnête et poétique !!!
Rien ne justifie la mort pour avoir exprimé ses idées grâce à l'art. Ils nous restent leurs traces ; et sur leurs cendres : notre mémoire vivante, honnête et poétique !!!
jeudi 25 décembre 2014
"Un canto por Valparaíso", emocionante Concierto Solidario con los damnificados del incendio que arrasó con las viviendas de diferentes pobladores en varios cerros del Puerto, en Abril 2014. Más de 150 personas compartieron musica, canciones y baile de grupos y artistas franceses y latino americanos, en la Sala Boris Vian, cedida por el Alcalde de Clermont-Ferrand, el Miércoles 3 de Diciembre 2014. Participaron los Grupos Afunalhue, Taquetepa, A Tue Tête y Canto Chile. Invitado especial, el poeta franco-chileno Luis Del Río Donoso, quien entre lecturas y recuerdos, presentaba los grupos folklóricos, finalizando con la simbólica danza La Cueca Solo.
"Un chant pour Valparaiso", plein d'émotion le Concert solidaire en aide aux sinistrés de l'incendie qu'a brulée les foyers des différents habitants des collines du Port Chilien, en avril 2014. Plus de 150 personnes ont partagée la musique, les chansons et la danse des groupes et artistes Français et latino américains, dans la salle Boris Vian, prêtait par le Maire de la Ville de Clermont-Ferrand. Ils sont participé la Groupe Afunalhue, Taquetepa, A Tue Tête et Canto Chile. Invité spécial le poète franco-chilien Luis Del Río Donoso, qui entre souvenirs et lectures des poèmes présentais les groupes folkloriques. Il a fini par danser "La Cueca Solo", symbolique danse chilienne.
"Un chant pour Valparaiso", plein d'émotion le Concert solidaire en aide aux sinistrés de l'incendie qu'a brulée les foyers des différents habitants des collines du Port Chilien, en avril 2014. Plus de 150 personnes ont partagée la musique, les chansons et la danse des groupes et artistes Français et latino américains, dans la salle Boris Vian, prêtait par le Maire de la Ville de Clermont-Ferrand. Ils sont participé la Groupe Afunalhue, Taquetepa, A Tue Tête et Canto Chile. Invité spécial le poète franco-chilien Luis Del Río Donoso, qui entre souvenirs et lectures des poèmes présentais les groupes folkloriques. Il a fini par danser "La Cueca Solo", symbolique danse chilienne.
mercredi 10 décembre 2014
La terre s'appelle Pablo (à Paris)
Gran éxito de "La tierra se llama Pablo". Más de 200 personas en 7 presentaciones en el Teatro Nord/Ouest, en París. La dirección del Teatro decidió prolongar el espectáculo entre Enero y Abril 2015 ! Grand succés de "La Terre s'appelle Pablo". Plus de 200 personnes pour sept présentations au Théâtre Nord/Ouest à Paris. La direction du Théâtre à décidé de prolonger le spectacle: de fin janvier à avril 2015 !
GRACIAS / MERCI !!
GRACIAS / MERCI !!
vendredi 21 novembre 2014
L'incendie qui a ravagé les collines de
Valparaiso (Chili) en avril dernier
a fait 15 morts, détruit au moins 2500
logements et touché 12500 personnes. Les habitants, parmi les plus pauvres, de
cette ville classée au patrimoine mondial par l'UNESCO, sont les victimes de
cette catastrophe. Dans ces quartiers démunis, les sinistrés, aidés par des
bénévoles, s'affairent pour continuer la reconstruction mais beaucoup ont passé
l'hiver sous des tentes.
Pour cette soirée de soutien aux
porteños, des artistes clermontois, fervents interprètes de musique
latino-américaine, s'unissent pour apporter leur aide et vous proposent un
concert le mercredi 3 décembre à 20h à la salle Boris-Vian de la
Maison de la Culture de Clermont-Ferrand. Avec AFUNALHUE – TAQUETEPA – A TUE
TÊTE – CANTO CHILE et la participation du poète Luis DEL RIO DONOSO
N'hésitez pas à partager l'information !
Soirée organisée par les Productions Le Chant du Coucours
avec le soutien de la ville de Clermont-Ferrand.
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